« J’étais dans un pays chrétien, j’avais des parents
chrétiens, mais je n’avais pas compris la simplicité de l’évangile. » C’est
Charles Spurgeon, le célèbre prédicateur anglais du 1 9 siècle, qui s’exprime
ainsi. Il raconte comment, pendant des années, il se sentait écrasé par le
poids du péché malgré une vie honnête et droite. Il éprouvait la nécessité d’être
sauvé par Dieu, mais comment ? Dans l’espoir de trouver une réponse à ses
besoins spirituels lancinants, le jeune Charles allait d’une église à l’autre
écouter sermon sur sermon. En vain. Rien de ce qu’il entendait ne répondait à
sa question.
Jusqu’à un dimanche matin de janvier 1850. Il avait alors 15
ans. En raison d’une forte chute de neige, il ne put se rendre à l’église de
son choix et dut se résoudre à pousser la porte d’une modeste chapelle. Une
douzaine de personnes s’y trouvaient et attendaient le prédicateur habituel.
Quand il fut évident que celui-ci ne viendrait pas, vraisemblablement empêché
par la neige, il y eut un long silence. Enfin, un homme très simple, de toute
évidence peu instruit, se leva. Il lut un texte de la Bible, très court, très
simple : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous, tous les
bouts de la terre ». Le prédicateur improvisé avait du mal à lire
correctement le texte mais il sembla au jeune Charles que dans ce texte même,
il y avait comme une lueur d’espoir qui s’allumait pour lui… Une courte
prédication suivit la lecture du verset d’Esaïe 45 :22
A la fin de sa courte prédication, l’homme parcourut du
regard le maigre auditoire. Il aperçut un visage nouveau et interpella Charles
Spurgeon : « Jeune homme, tu as l’air malheureux et tu seras toujours
malheureux si tu n’obéis pas au texte. Mais si tu le fais maintenant, à cet
instant même, tu seras sauvé. Jeune homme, regarde à Jésus Christ. »
Par la suite, Charles Spurgeon dira : « A ce
moment-là, je vis le chemin du salut. Je vis la chose la plus simple de toutes :
croire en Christ crucifié, accepter son salut parfait, n’être rien et le
laisser être tout, ne rien faire mais se confier en ce qu’il a fait. Cet
heureux jour où je trouvais le Seigneur, jamais je ne l’oublierai. »
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